le bois et le carton

Découvrez notre nouvelle caisse qui allie de manière élégante bois et carton

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Laurent Bosson

Laurent Bosson travaille chez Harsch depuis 2007. Il est menuisier et technicien fine art. Sa spécialité est la fabrication de caisses pour le transport d'œuvres d'art.

Chez Harsch, on a profité de la crise sanitaire pour innover. De cette période est née dans l’atelier du transporteur d’œuvres d’art la caisse en bois et carton, plus légère et tout aussi solide.

Transporter les œuvres d’art, c’est le cœur du métier de la société Harsch. Ses salariés réfléchissent au quotidien à l’amélioration de leurs techniques, et notamment de leurs emballages. Plus un emballage est lourd, plus il coûte cher. Comment le rendre plus léger, sans qu’il ne perde en solidité ?

C’est ainsi qu’Harsch propose depuis peu une nouvelle caisse qui allie deux matériaux : le bois et le carton. Avantage : elle gagne en légèreté. Et elle reste toujours aussi solide, car le bois est placé aux endroits à renforcer, par exemple sur les flancs. Une ceinture en bois entoure et consolide la caisse. La face et le fond sont en carton. Cette alliance de matériaux présente l’avantage supplémentaire d’être plus rapide à réaliser. Le client s’y retrouve, parce que l’ensemble permet une baisse des coûts.

 

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L’emballage avec des gants blancs

Laurent Bosson est menuisier, et a toujours œuvré dans le milieu d’art. La propreté, la minutie, les exigences des clients : il connaît. Quand il se rend chez un client, il enfile des gants blancs pour emballer, que ce soit dans un musée ou chez un particulier. Dans son atelier, il travaille seul, mais est parfois secondé par un aide menuisier. Chaque pièce est réalisée sur mesure, que ce soit la caisse, ou la mousse intérieure taillée à la forme de l’œuvre. « Sculpture, tableau, vase… Nous sommes capables de tout emballer, pour faire partir les pièces dans le monde entier », explique-t-il.

Chaque produit a son importance : un marbre, un verre ou un meuble mérite la même minutie. Et une attention particulière est portée à chaque étape. « Parfois, des clients nous demandent de peindre la caisse en blanc. Cela n’a rien à voir avec l’esthétique. C’est juste une manière pour le client de s’assurer que personne n’a marché dessus ». Le transport en container est adapté pour des œuvres plus légères, moins volumineuses que celles qui seront acheminées par bateau. Pour celles qui voyageront en avion, les caisses doivent être davantage renforcées ; plusieurs densités de mousse sont alors nécessaires pour amortir les chocs, ainsi que des isolants pour parer les baisses de température.

 

Du bois, et du bois suisse !

Chez Harsch, pas de plastique. Le bois et rien que le bois. Et du bois suisse : épicéa, contreplaqué… Noble, ce matériau s’adapte mieux à l’activité de la société. Laurent Bosson explique : « Le bois utilisé dans nos caisses est traité par un solvant, puis chauffé. Ainsi, les parasites sont totalement exterminés. C’est une obligation légale lorsqu’un objet emballé traverse les frontières ». Ces mesures sont imposées par la norme NIMP 15, qu’Harsch respecte à la lettre.

« La période de crise sanitaire chamboule beaucoup de choses. Forcément, la baisse de l’activité du monde de l’art a des répercussions pour nous. Mais nous nous en sortons plutôt bien, et nous avons attiré de nouveaux clients. Nous avons aussi profité de cette période pour innover. Notre nouvelle caisse en bois et carton est née de nos récentes cogitations », conclue Laurent Bosson. Un mal pour un bien ?